Economie à impact de quoi parle-t-on ?
Les différents niveaux d’engagement en matière de RSE montrent comment les entreprises évoluent depuis le simple respect des normes légales jusqu’à devenir des acteurs clés dans la création d’impact positif.
Dans cet état d’esprit, on observe une progression vers une approche plus durable des affaires. Cette évolution est essentielle à renforcer pour répondre aux défis socio-environnementaux actuels et bâtir un avenir plus durable pour tous.
Pourquoi s’engager ?
Lors du premier salon consacré à la formation, à l’emploi et aux métiers promouvant la transition écologique et sociétale, qui a eu lieu le 6 mars, le Mouvement Impact France a déclaré que :
- 77% des travailleurs et chercheurs d’emploi considèrent l’engagement d’une entreprise comme un critère important.
Source : Sondage Harris Interactive pour le MIF- 88% des Français sont prêts à changer de marque s’ils ne partagent pas les mêmes valeurs.
Source : Sondage Harris Interactive pour le MIF- +13% de performance pour les entreprises ayant une réelle stratégie RSE.
Source : France Stratégie, 2019- 88% des entreprises souhaitent opérer changement de modèle.
Source : Mouvement Impact France- 84% des investisseurs institutionnels envisagent d’augmenter leurs allocations d’actifs vers les produits ESG.
Source : PWC, 2022.
Comment s’engager ?
Chaque entreprise peut, en fonction de sa culture et de ses pratiques sur le sujet :
- devenir une entreprise contributive (aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU),
- s’inscrire dans un modèle de perma-entreprise [2] visant à créer de la valeur
- ou encore s’engager dans une entreprise régénérative pour produire des impacts positifs pour les écosystèmes et qui restaurent et revitalisent les ressources naturelles et humaines.
Quand on évoque l’économie à impact, on se réfère à des sociétés qui vont au-delà de la recherche du profit pour intégrer des considérations sociales, éthiques et environnementales dans leur modèle d’affaires. Ces entreprises adoptent des stratégies qui cherchent à générer des changements sociaux et écologiques positifs, alignant leurs activités avec des principes de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et allant souvent au-delà des exigences réglementaires.
Le secteur de la formation et du Learning & Development (L&D) joue un rôle décisif dans l’orientation de l’économie vers cet impact positif. En véhiculant des valeurs et des compétences de durabilité, le secteur de la formation peut contribuer significativement à la transition vers une économie régénérative.
La formation à impact
Le salon « Talent for the planet », a permis de valoriser l’importance d’impliquer les professionnels de la formation dans la création d’un impact positif notamment sur leur capacité à éduquer et à former les générations actuelles et futures à des pratiques éco-responsables. Pour outiller cette transition de manière efficace, il semble indispensable de repenser nos approches de la formation, de s’adapter en permanence aux évolutions et d’agir de manière collaborative pour intégrer des compétences clés en matière de durabilité. Cela inclut :
- La sensibilisation aux enjeux environnementaux, l’apprentissage de pratiques professionnelles durables et la promotion de l’innovation responsable.
- La mobilisation de l’écosystème de la formation professionnelle en collaboration avec les entreprises pour anticiper les transformations des métiers et proposer des cursus adaptés aux besoins futurs du marché du travail, en termes de compétences techniques mais aussi transversales telles que la pensée critique, la résolution de problèmes complexes et l’adaptabilité.
- L’actualisation continue des compétences des professionnels en exercice avec des programmes de formation et des modules de recyclage pour s’assurer que tous les actifs sont en mesure d’évoluer et de répondre aux exigences d’un environnement professionnel en constante mutation.
- L’engagement en faveur de la transition écologique à travers des initiatives de sensibilisation et d’implication directe dans des projets concrets de développement durable. L’apprentissage par l’action, le mentorat et le coaching peuvent jouer un rôle important dans le renforcement d’une culture de la durabilité au sein des organisations.
- La création d’indicateurs de performance pour mesurer l’efficacité des programmes de formation et le retour sur investissement pour les entreprises en termes de contributions positives à la société et à l’environnement.
En somme, le secteur de la formation et du L&D est à l’avant-garde de l’éducation pour le développement durable. À travers une pédagogie innovante et un contenu adapté, il est possible de préparer les individus à devenir des citoyens et des professionnels éclairés, capables de faire face aux défis environnementaux et sociaux de notre époque et contribuer activement à une économie durable.
Dans ce cadre, Paradoxes du Groupe Alixio est engagé dans le développement durable à travers deux axes principaux, d’une part sa politique interne de RSE et d’autre part son offre de services alignée aux valeurs et attentes sociétales.
Le Groupe a fondé sa politique RSE sur les 7 lignes directrices de la norme ISO 26 000. Cette démarche repose sur des engagements concrets, comme : l’adhésion au Pacte Mondial de l’ONU (Global Compact), l’obtention de la certification Ecovadis en 2022, l’engagement du respect de la Charte Ecowatt, etc.
De plus, Paradoxes met au cœur de ses préoccupations le développement durable pour identifier et qualifier l’impact de la transition écologique sur les métiers-activités-compétences afin de répondre aux attentes des branches, des entreprises et des prestataires de formation qu’il accompagne. Son expertise vise également à intégrer les enjeux de durabilité (éco-développement) dans l’accompagnement des parcours professionnels ou encore dans l’ingénierie de parcours de formation (éco-conception).
Pour aller plus loin : Achat de formation et transition écologique : des nouvelles exigences aux nouveaux usages
Françoise Laroye-Carré
[1] Loi Grenelle II DPEF (Déclaration de performance extra-financière), BEGES (Bilan des émissions de gaz à effet de serre, Index Egapro (Egalité professionnelle femmes-hommes), OETH (Obligation d’emploi de travailleurs handicapés), Loi Copé-Zimmermann (quota de 40% obligatoire de femmes dans les conseils d’administration et de surveillance des entreprises), Devoir de vigilance (des risques en matière d’environnement, de droits humains et de corruption sur ses propres activités, mais aussi celles des filiales, sous-traitants et fournisseurs), CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive)
[2] En respectant conjointement 3 principes éthiques, inspirés de la permaculture : prendre soin des humains, préserver la planète, se fixer des limites et partager les richesses.